Portrait :Than Nguyen, jeune vietnamien
et membre du Club International des jeunes à Paris
 
 (english)
Than Nguyen 25 ans
Etudiant au CFILC (Ecole de langue française)

Qu’est ce qui t’a motivé à venir à Paris ?
Je suis venue en France finir mes études. J’ai choisi ce pays parce que les études y sont moins coûteuses qu’aux Etats-Unis par exemple, ou en Angleterre. Je reçois une bourse de l’état chaque mois, et je travaille en plus comme serveur dans un café. Par ailleurs, j’ai travaillé dans des entreprises françaises au Vietnam et j’ai aimé la langue. Ca m’a donné l’envie d’apprendre à parler Français

Que penses-tu de la ville ?
J’aime beaucoup cette ville, même s’il y fait froid…plus froid qu’au Vietnam ! (rires) Il y a beaucoup d’activités, surtout pendant l’été où elles sont, pour la plupart, gratuites. Paris-Plage, le cinéma en plein air…Malheureusement, il est très difficile de rencontrer des Français (aises) par le biais de ces activités. C’est pour ça que j’ai choisi d’adhérer au Club International des Jeunes à Paris (CIJP).

Qu’est ce que t’apporte le club que tu ne trouves pas ailleurs ?

Le CIJP est un monde qui connecte les gens entre eux. Surtout les étrangers. Des activités sont organisées pour rassembler les personnes et permettre l’échange, la discussion.

A quelles activités as-tu participé ?

J’ai principalement participé aux ateliers de conversations Anglais-Français. J'ai aussi participé à certaines visites de quartiers Et également aux soirées de « présentation du pays ». Une personne choisit de présenter son pays aux autres participants. C’est l’occasion de découvrir et d’en apprendre plus sur les autres cultures. .Je suis d’ailleurs en cours de négociation avec Alaa (responsable du CIJP) pour en mettre une en place sur le Vietnam. Mais j’attends de trouver une autre personne pour le faire avec moi.

Comment se déroulent les ateliers de conversation  ?
On se retrouve dans les locaux du CIJP. Autour d’une table, chacun écrit le thème d’un sujet d’actualité dont il a envie de parler, sur un morceaux de papier. Le tout est réunit, et un tirage au sort permet de déterminer quel thème sera abord
é.

Qu’est ce que tu recherches dans ces ateliers ?

C’est un moment, ou l’on se retrouve ensemble pour parler dans une autre langue. A l’université, en cours de Français, je travaille beaucoup la grammaire, le vocabulaire, l’orthographe, mais j’ai peu d’oral. Le Club m’apporte la pratique que je n’ai pas en cours. Et pour ça, c’est très formateur.

Comment est l’ambiance ?
C’est une ambiance amicale. Les gens y vont avec un bon état d’esprit, et l’envie de parler. On peut facilement faire des rencontres, parler à d’autres personnes. Et grâce à cela, je m’améliore beaucoup en Français. C’est au cours de ces séances que je me suis fait plusieurs amis. Mais je me sens plus proches des étrangers que des Français. J’y ai rencontré mes deux meilleures amies. L’une est Italienne, et l’autre Allemande

Est ce que des choses t’ont surprises ou étonnées lors de ton arrivée à Paris?
Oui, quand je suis arrivé à Paris, j’ai été choqué par les gens qui s’embrassaient en pleine rue.(rires). Au Vietnam, ça ne se fait pas. Le pire a été le quartier de « Pigalle » ou il y a toutes les  boutiques « sex » (rires). C’est vraiment surprenant ! Autrement, certaines personnes s’habillent bizarrement ; avec des vêtements tout noirs, les cheveux noirs, la peau très blanche et plein de piercings sur le visage…c’est très étrange. (rires) .

Un bilan ou un conseil pour les futurs étrangers qui viendraient en France ?
Je dirai que les étrangers qui viennent en France ne doivent pas rester entre eux. Ils ne doivent pas avoir peur de faire connaissance avec les occidentaux. Il y a beaucoup de choses à apprendre et à découvrir. Et le CIJP est là pour ça

Propos recueillis par François Deschamps
 

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