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Ates Uslu, étudiant turc et bénévole au Club

International des Jeunes à Paris

 

Ates Uslu, 26 ans, étudiant en doctorat en Historie de la Hongrie à Paris 1.

 

« Le Club était vraiment un facteur clé pour découvrir Paris »

Ates est originaire de Bodrum mais élevé à Istanbul depuis l'âge de deux ans. Son parcours en France il le doit à une bourse de son université de Budapest. Celle-ci lui a permis de passer deux ans en France, puis rentrer un an en Hongrie et enfin conclure cette année à Paris. Ayant passé par différents pays pendant sa formation, Ates a réussi à maitriser plusieurs langues étrangers comme le hongrois, le français, l’anglais et un peu d’allemand. Il y a 7 mois qu’il est devenu bénévole et il affirme que le Club lui a appris beaucoup de choses.

Pourquoi as-tu choisi la France pour faire tes études en Histoire de la Hongrie ?

Dans ce temps-là, je ne maitrisais pas le hongrois et comme j’avais appris le français au lycée, j’ai pensé à la France pour poursuivre mes études. En plus, je travaille dans un domaine très précis tel que l’Histoire de l’Europe Centrale et l’avantage en France c'est qu’il y a plus de bibliothèques, ainsi je peux retrouver des professeurs de province et d’autres pays qui passent par Paris pour donner de séminaires.

Est-ce que tu as eu des difficultés pour t’installer et t’adapter en France?

En principe, je m’adapte facilement où que j’aille. J’ai vécu dans une grande ville en Turquie et je suis habitué à une vie plutôt culturelle et vivante comme celle de Paris. Je peux dire que tout était facile sauf trouver un logement.

Quelles différences perçois-tu entre ton pays et la France ?

Il n’y a pas une grande différence mais ce que j’aime d’ici c'est la communauté internationale de jeunes étrangers qui n’existe pas en Turquie. D’autre part, c’est vrai qu’à Paris il existe le problème de trouver un logement à l'arrivé et je n’étais non plus habitué au stress qui se vit ici dans le métro. L’année dernière, je me souviens que je suis rentré de la Turquie pour chercher mes affaires à Paris, je suis descendu de l’avion et après j’ai pris le métro. Malheureusement j’ai dû m’arrêter à la station de Châtelet et c’était-là que je me suis dit : « c’est mieux que je pars de Paris » (sourire).

 

Comment passes-tu ton temps libre à Paris ?

Pendant mon temps libre j’écoute de la musique classique. En fait, ma thèse se basse dans « le rôle de l’Opéra dans la formation de l’identité nationale hongroise du XIX » et donc, ma profession m’a beacoup initié à ce genre de musique. Sinon, je fais de la natation, je sors avec mes amis ou avec le Club.

Comment as-tu découvert le Club International ?

J’ai vu une affiche dans le Service des Boursiers Etrangers du Crous. J’ai lu que le Club organisait des excursions et des promenades guidées et c’était justement ça que je cherchais. Aussi, j’avais envie de trouver d’autres étrangers parce que je connaissais seulement des turcs.

Pour quoias-tu choisi le bénévolat ?

J’ai pensé qu’il serait bien de faire du bénévolat car j’étais toujours présent aux promenades guidées. J’ai donc, animé une fois la promenade guidée (grâce à tout ce que j’avais appris pendant ma participation), les soirées du café de l’amitié, et aussi les ateliers de danse parce que je voulais apprendre quelque chose de nouveau.

Alors, on peut dire que le Club t’a appris de choses diverses?

Tout à fait, je vais toujours me souvenir de toutes ces choses que j’ai découvertes grâce au Club. Les promenades guidées m’ont permis de découvrir l’histoire et l’architecture de Paris et ce type de connaissances contribue à mes études de l’histoire. Le Club était vraiment un facteur clé pour découvrir Paris.

D’autre part, je dois admettre que j’ai fait beaucoup d’amis au Club et j’ai rencontré de jeunes d’autres cultures que je ne connaissais pas de tout. On a échangé des informations et de cette façon j’ai appris un peu plus sur d’autres pays. Disons que j’ai appris une nouvelle perspective d’un pays mais pas une opinion généralisée (sourire).

Un dernier message pour les nouveaux jeunes qui arrivent à Paris ?

Il faut profiter de la diversité culturelle qu'offre le Club. Les promenades guidées par exemple, sont très riches en culture, histoire et architecture et je voudrais sûrement les conseiller à tout le monde.

 


Propos recueillis par Paloma Zavala

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