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Visite du musée Nissim de Camondo et pique-nique dans le Parc Monceau
Par Christian Pambrun

Le dernier samedi du mois d'avril a été consacré à la visite du musée Nissim de Camondo, magnifique endroit peu connu mais riche d'une histoire très particulière. Le Club International a profité de la proximité du musée avec le parc Monceau pour organiser un pique-nique dans un des plus beaux espaces verts de Paris.

Le musée Nissim de Camondo
Le rendez-vous était donné vers 11h à l'entrée du Musée Nissim de Camondo, dans le 17 ème arrondissement. Aurélien, guide de la journée et étudiant en Tourisme, est le premier sur place. Ce dernier week-end d'avril reste très frais, mais un groupe d'une vingtaine de personne est rapidement réuni. Italie, France, Pays-Bas, Mexique ou Russie, le groupe du jour est cosmopolite. Après quelques minutes d'attente, il est temps de découvrir les charmes d'un musée assez méconnu. Dans la cour d'entrée, Aurélien fait une rapide présentation de la famille Camondo et du musée. Cette famille de mécènes a fondé au début du XIXe siècle l'une des plus importantes banques de l'Empire ottoman. Le comte Moïse de Camondo, fils de Nissim, hérita en 1911 de l'hôtel de ses parents, au 63 rue de Monceau.

 

Premières explications

Le groupe admire les meubles d'époque

Quelqu'un vit dans le musée?

Maria, une étudiante russe, semble très enthousiaste : « Je m'intéresse toujours à l'art, aux mécènes, et c'est passionant de voir comment ils ont collectioné et conservé certains objets. » . Des audioguides sont distribués à chaque participant pour accompagner les explications indispensables d'Aurélien. Les premières pièces que le groupe découvre sont un vestibule et une galerie. Des meubles y sont disposés, quelques tableaux ornent les murs. « C'est joli ! Je suis venue ici pour connaître le musée mais aussi pour rencontrer des gens » , explique Paolina, une Mexicaine de 24 ans. C'est ensuite au tour de la cuisine d'être la cible de toutes les attentions. « On a l'impression que quelqu'un habite encore ici » dit Irina, étudiante russe, à voix basse. Marina et elle semblent amusées par un rouleau à patisserie et éclatent de rire. Aurélien apporte de nombreuses précisions et répond aux questions qui lui sont posées.

Atmosphère du passé

Il est ensuite temps de monter le grand escalier. Le Grand Bureau est la pemière pièce visitée. Pendant que le groupe écoute les explications de l'audioguide, le silence règne. Chacun partage ensuite ses impressions. La pièce est tellement chargée en objets historiques que Elisa, une étudiante italienne, reste perplexe : « c'est magnifique, mais c'est bizarre que quelqu'un ait habité ici. C'est une véritable plongée dans le passé. » . Le Grand Salon quant a lui rassemble des objets ayant appartenus à Marie-Antoinette, notamment des vases. Après le salon des Huet , c'est dans la salle à manger que le groupe arrive. Irina est heureuse :  « On ressent l'atmosphère de l'époque, les meubles sont beaux ».

La salle des Porcelaines

 

La bibliothèque

 

A l'étage supérieur se trouvent les appartements privés de Moïse de Camondo et de ses enfants. Après être passé par la bibliothèque, les chambres à coucher et la salle de bain, le groupe s'installe pour visionner une vidéo retraçant l'histoire des Camondo et la fin tragique de la famille dans les camps de concentration nazis. « Le film était très bien fait » , explique Michel, un membre indo-vietnamien du Club International. Tous les membres présents semblent avoir trouvé le musée magnifique et tardent même à se diriger vers la sortie, toujours guidés par Aurélien.

 

 
Le parc Monceau

Pourtant, ils s'apprêtent maintenant à visiter une partie du Parc Monceau, un des plus beaux espaces de verdure de Paris. L'origine de ce parc remonte à 1769, lorsque le Duc de Chartres en fit l'acquisition. Il y fit ensuite installer plein de petites constructions donnant au lieu beaucoup d'originalité : un temple, un château gothique, un minaret, une pyramide, un moulin, une pagode� mais aussi un bassin entouré de colonnes corinthiennes. Le parc, tel que nous le connaissons, fut inauguré en 1861 par Napoléon III. Après quelques passages dans les allées du parc, le groupe trouve des bancs pour pouvoir déguster le pique-nique. Malgré le froid, c'est l'occasion pour les participants de discuter plus longtemps et de nouer des liens avec d'autres personnes. Une fois le repas terminé, tout le monde se dirige vers le métro à l'ombre des arbres du Parc Monceau.



Promenade et pique-nique
dans le parc


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